Violences et tricheries, quelle prévention ?
La première chose à influencer l’enfant c’est le modèle familial. Le rapport inter parental ou inter familial, le respect ou l’irrespect qui est véhiculé dans ce lien est capté par l’enfant. L’enfant saisit toutes les transgressions, entend et enregistre les jugements et violences à l’égard des membres de la famille, mais aussi envers des collègues de travail, des voisins, des automobilistes…
Quand nous réglons la violence par la violence, cela autorise l’enfant à en faire autant. Ainsi n’apprendra-t-il pas à régler les conflits et désaccords par la parole.
Ce qui va également autoriser l’enfant à transgresser, c’est la complaisance parentale à l’égard de la violence verbale ou autre.. Et puis il y a le mot d’excuse fait à l’enfant qui n’a pas envie d’aller au cours de sport, ou qui n’a pas envie d’aller en cours le lundi matin. Ceci constitue l’apprentissage à la tricherie. De plus, être complice de l’absentéisme scolaire favorise l’échec scolaire et laisse comprendre à l’enfant que « l’on va travailler quand on veut ». Sauf que dans la vraie vie , cela ne marche pas comme cela.
Le manque ou l’absence d’autorité est dramatiquement partie prenante de laviolence car cette dernière, constitue une absence de limites.
Par ailleurs, les enfants passent de plus en plus de temps face à leurs ordinateurs, face aux écrans où la violence est fréquente. A partir du moment où nous laissons nos enfants avoir accès à cette violence là , nous devons avoir conscience que cela aussi s’imprime sur leur disque dur avec des conséquences probablement bien plus néfastes que tout ce que nous imaginons aujourd’hui. Les enfants trouvent des solutions à leurs propres conflits dans ce qu’ils voient dans le lien familial, mais aussi dans ce qu’ils voient sur les écrans.
La société toute entière a elle aussi sa part de responsabilité. Observons-nous. Sommes-nous sûres d’être toujours courtois avec tous. ? Car la non-courtoisie est le début de la violence.
Maintenant à chacun de trouver où il décide d’agir.